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Les Légendes de Talérian

Posté le 14 novembre 2023

Sommaire

Bonjour ! Nous vous invitons aujourd’hui à découvrir les héros et l’histoire qui se cachent derrière les classes de K-Land, plus d’informations sur ces dernières arriveront prochainement sur le site. Bonne lecture !

Botzar le Barbare

Commençons par Botzar le Fort, chef de la 2ème Armée de Kodains – la première étant directement dirigée par lui. Il s’est distingué notamment par ses faits d’armes en duel de masse. L’Armée de Botzar a d’ailleurs été surnommée par Vilxus : « L’Armée des Loups ». Leur caractéristique principale : leur cruauté. La 2ème Armée constitue la première ligne, prête à tout pour vaincre les rangs ennemis. Botzar lui-même se surnommait : « Le Barbare ».

Selon les sources et les témoignages, le nombre de victimes de Botzar pourrait s’élever, rien que pour les guerres d’unification des années 750 et 760, entre 80 et 200. Tandis que son armée aurait causé, à elle seule, plus d’un millier de morts. Néanmoins, il faut prendre ces chiffres avec énormément de modération, puisqu’aucune analyse détaillée n’a été menée à l’époque sur les morts directs et indirects des armées, notamment la 2ème, qui compte ses victimes en première ligne, ligne visée par tous les corps d’armée.

À jamais, ces combattants au courage énorme et aux armes affûtées ont laissé une image indélébile dans l’histoire de Talérian. La guerre contre Vilxus terminée en 753, Botzar est resté Chevalier d’Or, l’équivalent de général sous le règne de Kodains. Il a notamment conseillé et aidé à la création de deux lois très strictes, mais qui furent très utiles à l’expansion de Talérian.

La première est très simple : la Réquisition totale des matières premières. En d’autres termes, l’armée peut, avec l’application de ce décret royal, saisir tous les minerais, ressources financières, humaines, textiles et agricoles. Le Royaume mobilisé entièrement pour l’Armée. Voilà l’esprit de cette loi de 756.

Celle de 758 est également intéressante. Elle fixe : « L’armée de première ligne (2ème Armée) est organisée en corps de batailles égaux, dirigés par trois officiers et à solde égale. La seule variation tolérable est l’avancement militaire pour le Royaume. » Cette directive sera l’un des principaux avantages de l’Armée de Talérian. Elle met en place la véritable force des troupes du Royaume : l’égalité des hommes, le devoir avant le gain.

S’il fallait un mot pour conclure rapidement sur Botzar, soulignons que ce soldat a su mêler la force, la vaillance, la stratégie, mais aussi la politique pour forger la 2ème Armée que nous connaissons actuellement. Il créa un modèle unique de soldat pour elle qui sera modifié au fil des ans : le Barbare, comme son surnom, fait la gloire et la force de l’Armée Royale de Talérian.

Myra la Corsaire

Myra la Brave, quant à elle, dirigeait la 3ème Armée. Cette armée, aux côtés de la 5ème, était celle des archers. Rien d’étonnant quand on connaît « la Chasseresse », comme le rappelle Aldebert de Léricourt. Son histoire est tout à fait intéressante. Très vite, son père, n’ayant qu’elle comme enfant, lui apprit le tir à l’arc afin de subvenir à leurs besoins vitaux. Ses progrès furent rapides, sa précision féroce, mais son père mourut quelques temps après. Armée de son arc, elle poursuivit sa vie sur l’Île Talériane. Elle grandit seule – sa mère étant morte peu après sa naissance.

Au plus grand des hasards, un jour de l’année 746, elle partit à la chasse et ne manqua pas sa cible, bien entendu. Or, la proie était elle-même chassée par celui qui allait devenir le premier Roi de Talérian. Surpris, il demanda à la jeune femme la raison de sa présence et de sa flèche. Elle répondit : « La faim. » Cette réponse plut au seigneur de Triéval qui laissa à Myra le gibier et une place de Chasseresse. Elle hésita, mais accepta finalement le gibier. Avoir de la compagnie pour elle était un rêve depuis le plus jeune âge. Ainsi, elle servit plusieurs années Kodains qui remarqua un talent ne devant pas être réduit à la chasse seule. Il ne se trompa pas.

À cette époque, Kodains avait un rival sur Triéval dont le nom nous est inconnu. C’était un allié de Vilxus. Kodains, voulant s’en débarrasser, dit à Myra de se montrer brave et de partir avec les chasseurs afin d’abattre « le ver dans le fruit », selon les termes de ses Mémoires Royales. Elle accepta et réussit. Passons sur les détails, mais il faut préciser une chose : si Myra est une excellente archère, le maniement de l’épée ne lui est pas étranger. Son talent servit autant lors de la guerre contre Vilxus et à de nombreuses fois, elle fit face à la mort avec son armée de corsaires.

Elle fut un important moteur de la victoire de Kodains malgré son unique centaine d’archers. Notamment par la polyvalence de ses soldats, leur courage et leur talent. Néanmoins, la 3ème Armée n’a pas pu obtenir la même évolution que celle de Botzar le Fort et pour cause. Elle mourut peu avant la fondation du Royaume et Kodains n’avait ni l’envie ni la maîtrise de Myra pour améliorer la situation de sa troisième armée. Et pourtant, qu’elle fut utile à travers les siècles.

Aèle l’Assassin

Aèle La Lame demeure le plus éminent des quatre Légendes. Il exerçait en tant que tuteur du fils de Kodains, en qualité de vice-Chevalier de la 1ère armée, tout en assumant le commandement de la 4ème armée. Il combinait la noblesse avec la stratégie la plus implacable pour surmonter ses adversaires, et c’est d’ailleurs cela qui le conduisit à sa perte. Solitaire dans sa vie, il consacra son existence à maîtriser la fourberie, la noblesse, les traits d’esprit, la galanterie et l’art du maniement des armes. Il était la meilleure lame de son siècle, certains disent même de l’histoire ! Un exemple parmi des milliers.

Cependant, abordons le plus mémorable : la bataille de Talérian en 752. Cette année-là fut extrêmement pénible pour l’Armée de Kodains, qui était contrainte de fuir. Aèle n’hésita pas. Seul, il facilita la retraite de tous les soldats survivants, réussissant même à maîtriser des dizaines de soldats et l’un des bras droits les plus redoutables de Vilxus : Farmand de Talérian. Cet exploit lui permit de former une petite armée stratégique dont l’objectif était d’éliminer des cibles précises. Cependant, à l’instar de Myra, la mort brutale d’Aèle ne permit pas le développement nécessaire de sa 4ème armée.

Aralaire le Grand-Mage

Enfin, Aralaire. Un puissant mage et un raffiné poète, on sait étonnamment peu de choses sur sa vie. Cependant, il est reconnu comme le maître de la poésie talériane, en plus d’en être l’inventeur. Un combattant-poète qui narrait en vers ses propres batailles. Concentrons-nous toutefois sur son influence militaire. La 5ème armée qu’il dirigeait, avec la 3ème, fut l’une des plus importantes et décisives lors de la Bataille de Talérian en 753. La magie, peu maîtrisée à l’époque, s’avéra l’élément qui fit fléchir le redoutable Vilxus, poussant sa population à le vendre à Kodains.

Malgré la haine d’Aralaire envers Vilxus, chose étonnante, il s’opposa à la condamnation à mort de ce dernier, allant jusqu’à affirmer au nouveau Roi que, en cas d’exécution, lui et son armée quitteraient le Royaume. Kodains réussit à négocier avec Aralaire, mais Vilxus fut tout de même exécuté. En échange, Kodains accepta de libérer les anciens alliés d’Aralaire. Celui-ci continua de servir avec son armée et remporta de nombreuses victoires pour le Royaume. En 766, il quitta l’armée et le pouvoir pour se retirer et écrire son dernier texte, qui n’était pas poétique mais militaire : le Traité sur la magie en combat guerrier.

À l’heure actuelle, et pour conclure ce rapide tour d’horizon des 4 Chevaliers, c’est encore sur ce traité que sont formés les mages de Talérian. Chose inouïe, la 5ème armée porte le nom d’Armée Aralaire. Pour précision, excepté l’Armée Royale, la 1ère Armée, c’est la seule armée qui n’est plus désignée par son numéro de ligne ou de création.

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